Cette course mythique vaut le déplacement.Cette année, mon objectif était double : y participer et la terminer . En 2010, j'avais abondonné sur blessure au bout de 37 kms.
Je savais que cette course serait difficille pour mon organisme.
En effet, aprés avoir couru plus de 3000 kms en 2011 et participé aux courses suivantes :
-Trail de ROUFFACH 47 lms, SMIVO , La fameckoise 13 kms, URBAN TRAIL du Luxembourg de 35 kms avec mon fils, Try Me 23 kms, Clouange, Défi de Rombas, Trail du St Quentin 35 kms, Foll'dingue, ORBEY 50 kms, TDS ( à moitiè car abondon = 56 kms) ,Eco trail de Briey 54 kms, trail des Leuques 24 kms ,Millau 76 kms , je ne pouvais qu'arriver à LYON avec une certaine lassitude et fatigue psychologique et physique.
Mais, l'envie était trop forte de courir cette épreuve et de passer un we avec les copains.
Je partais avec plusieurs loulous ,qui pour certains,était une première sur une distance aussi longue et de courir la nuit. La bande de loulous était composé de : Eric, Philippe,Mich, Moi,Christian, et Christof et daniel comme chauffeur et accompagnateur et photographe.
Les jours précédant la course, je me reposais pour augmenter mes chances de réussite et je ne souhaitais pas revivre la galère de MILLAU ou encore la fin de la SAINTELYON 2009 , où les derniers kms furent une horreur.
Les quelques travaux chez moi, me permettaient de ne pas trop me mettre la pression. Même si Christof voulait courir avec moi pour finir ensemble et obtenir la SAINTEOR = courir en dessous de 6 h 30'. Un objectif , qui au fond de moi même , je savais que c'était impossible d'atteindre. Trop rapide pour moi et vu les conditions météologiques les heures précedents l'épreuve, le terrain serait difficile.
Nous partîmes toute la bande le samedi vers 10 h 00 . Nous avions RDV avec Christof dans l'aprés-midi , comme en 2010, au péage de BELLEVILLE où une collation préparée par sa femme et son beau-père, nous attendait chez eux ,dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Entre temps, un déjeuner sur une aire d'autoroute et une bonne partie de rigolade, permis à quelques uns de moins stresser et de passer un bon moment.
Vers 18 h 00 , on partait en direction de Saint Etienne, sous une pluie battante. Quelques soutients par téléphone, me fît passer le temps dans le trafic. Blôtit dans mon siège, au fond du trafic, j'essayais de m'imaginer la course et croire que cette pluie cesserait avant le départ.
Vers 19h00 , nous arrivons au hall où les dossards sont remis.
Cette année, l'organisation avait tellement changée que nous nous retrouvions en moins de dix minutes avec notre dossard dans les mains.
Un petit tour dans le hall où Killian jornet dédicacait son livre.
On se retrouva trés vite dans le restaurant réservé par Christof à l'association Kikourou. Toujours sous cette ambiance de nouvel an mais sans musicien, je me retrouvais à table autour de mes copains, à prendre un dernier repas chaud avant de nous préparer et de se concentrer sur ce dernier défi.
La soirée passa assez vite et Danidou, nous amena sur l'aire de départ vers 23 H 00 et il pleuvait toujours aussi fort.
Plus l'heure de départ approchait , moins que ma forme physique s'améliorait. Je pense que tout était dans ma tête.Je me disais que la pluie était pour quelque chose mais finalement, ce qui me gêna le plus , était de faire " croire " à Christof que je pouvais courir avec lui pour faire moins de 6 H 30 . Et, je savais trés bien que je ne tiendrais pas le rythme.
Quelques minutes avant le déaprt , la pluie cessa nette , quelle chance. J'enlevais le pancho.
La chance fut encore plus grande, quand les copains de l'ASVGO arrivèrent sur l'aire de départ. Quelques tapes amicales et échanges sur la course et c'était parti pour plus de 68 kms.
Je restais avec Christof sur deux kms mais vu le rythme qu'il imposa naturellement, je préférais ralentir tout de suite et rester maître de mon allure, pour ne pas me griller.
Cette année et d'ailleurs, sur un trail aussi long, c'était la première fois que je courais avec mon porte bidons salomon seulement . Donc pas de sac camelback et moins de poids à transporter.
C'est donc sans coupe-vent et autres affaires pour me changer que je partais dans la nuit. Et , je ne le regretterai pas en arrivant à LYON.
Les premiers kms furent des moments de doute pour moi. Dans ma tête subsistait toujours cet abondon de 2010 et la souffance des Templiers, voire l'abondon de la TDS.
Mon problème aussi, c'est que je réfléchis de trop .Trop de courses dans ma tête , me rend parfois négatif et je suppose que cela se répercute sur mon potentiel confiance. Il va falloir que je travaille ce côté psychologique et peut être, faire moins de courses ( ca, c'est moins sur) .
Pour m'énerver un peu plus, au bout de 30 minutes, mon GPS se coupe complètement. La batterie ne tient plus.Ce petit incident , me permis , paradoxalement, à me libérer et à être plus détendu.
Je partis sur un rythme assez correct et à chaque montée, je marchais pour économiser et gérer mon reste de forme.
Les parties boueuses furent trés dure pour les jambes et le physique , mais la motivation ne diminuait pas.
Tous les ravitaillaments, je prenais de la boisson pour mes bidons et un peu de redbull pour me retaper.
Mon estomac ne pouvait rien avaler de solide.
Sur le parcours, j'ai mangé deux morceaux de pâte d'amende et trois petites rondelles de saucisson.
La nuit passa de cette manière et avec des hauts et des bas de ma forme physique, je continuais à courir et à marcher dans les côtes.
Les dix derniers kms furent assez dur physiquement mais je savais qu'à ce moment là, je tenais ma troisième participation à la SAINTELYON.
Je finis même ma course avec Eric , qui me rattrappa dans les derniers kms.
Quel pied de terminer cette course de nuit.
Et maintenant, repos jusqu'à Noël pour regénerer mon corps et mon esprit.
L'année 2012 sera encore chargée de défi.
A bientôt sur mon blog et je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année.
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| Arrivée à LYON en 7 h 52 ' avec Eric. |
