Beaucoup de loulous étaient présents et pourtant la pluie de la journée ne les avaient pas découragés.
Preuve d'une motivation pour cette course et de se retrouver parmi des traileurs.
Le rdv était donné au caillou pour 17h30 et je fus déjà impressionné sur le nombre de voitures et de coureurs présents.
La pluie avait cessée de tomber et la température était de 12 degrés.
Une photo sous les phares d'une voiture, un dernier rappel sur les consignes et c'est parti pour environ 30 kms. Le niveau du groupe était très hétérogène mais nous partions sur un rythme très cool.
Je regardais sans cesse le groupe de coureurs avec ces lampes frontales et ,je n'ai pas l'habitude, mais avec une certaine fierté , d'avoir pu concrétiser ce tracé entre les deux tours et organisé cette sortie. D'autant que certains coureurs de la région sont venus nous rejoindre.
Les premiers kms, dans ce sens là, se courent sur une partie du parcours de santé du col de Lessy et il faut être attentif pour ne pas se perdre et rejoindre le GR5. Une fois sur le GR5, il faut regarder quand même car courir la nuit , c'est particulier.
Sur les premiers kms, le groupe reste bien uni et au premier village à LORRY, on s'arrête pour regrouper au maximum.
Je commence à avoir très chaud mais évite d'enlever des couches, peur d'avoir froid et/ ou si la pluie commençait à retomber. On essaie toujours de rester au plus prés des coureurs en faisant des allers-retours , enfin surtout Christof.
J'avais décidé de prendre deux bouteilles d'eau mélangées avec du produit sous forme de poudre et deux bananes. Mais, j'allais regretter cette potion car mon estomac commença très vite à le rejeter.
Arrivée à FEVES, une nouvelle halte pour attendre tout le monde et j'en profitais, comme beaucoup de coureurs, pour manger;
A la sortie du village, un groupe se détacha très vite et sur le chemin menant à Marange, à mi-chemin et avec une belle vue sur les villes que l'on connaît bien, je pris le rythme de ce groupe et sur une moyenne de 12 km/h, nous arrivâmes au village. Là, encore un arrêt pour attendre tout le monde et quelques coureurs commençaient à "tirer la langue".
Et c'est à cette portion de parcours que la plus grosse difficulté arrivait avec une montée sur la croix de David, pas très pentue mais très longue avec un terrain pas facile :caillou, boue .....
Dans cette montée, tout le monde essayait de se donner un rythme pour ne pas être à la traîne. En haut de la croix de David, un groupe s'était encore détaché et après la route, une nouvelle halte pour attendre.
Mais certains étaient assez loin mais bien accompagnés donc nous décidions de partir et avec une moyenne élevée, nous arrivons à la tour de drince. A ce point précis, nous étions plus très loin du caillou et on surveillait l'heure, car le livreur de pizzas devait venir pour 22 H 00.
Les derniers kms furent un peu dur au niveau de mon ischio-jambier droit où je ressens toujours un tiraillement. Enfin, qu'il tienne jusqu'à la fin de la SAINTELYON.
Nous arrivions, le premier groupe d'environ dix traileurs, en 3H 22 , avec 28 kms et juste à l'heure car les pizzas arrivèrent cinq minutes après.
Après quelques frayeurs pour l'ouverture du tennis club, nous nous sommes tous retrouvés autour d'un table avec pizzas et boissons et l'essentiel avait été réalisé : pas de blessé et que du bonheur pour tout le monde.
Dimanche matin, décrassage d'une heure pour les jambes, qui avaient beaucoup travaillées dans les montées et la boue.
