Le 13 octobre, je courais mon 15ème Marathon à Metz. Après avoir hésité à y participer et pensant accompagné une louloute, je devais me retrouver seul, enfin avec mon dossard.
Ce dimanche, le temps était frais avec un peu de vent mais sans pluie.
L'avantage de cette inscription de ''dernière minute'', je n'avais aucune pression mais je me fixais comme objectif, entre 3h20 et 3h25. Donc, une bonne moyenne à tenir quand même sur 42 kms.
La concentration sur ma course commençait mal, avec ma montre à plat. JP me prêta son chrono. Sur le coup, je fus un peu déstabilisé mais finalement et comme quoi, aux sensations, il n'y a que telle pour courir.
Après une photo de groupe, je me mettais au départ avec Isa et je l'accompagnais sur un km environ.
A ce moment là, je commençais ma course et remontait la file de coureurs.
Sans regarder les temps de passage, je courais toujours au feeling et elles étaient bonnes, même très bonnes.
Au 10ème km, je passais en 48' avec 12,8 km/h de moyenne et c'est aussi à ce moment là, que je croisais Fabien et c'est aussi à ce niveau que le parcours se modifiait aussi pas sa topographie. En effet, nous avions fait pratiquement 10 kms en ville et là, nous partions sur les routes de campagne.
Sur quelques kms, je discutais avec un coureur qui faisait son premier Marathon.
Toujours sur de très bonnes sensations, je décidais t'attendre le semi pour accélérer.
Dans la dernière montée avant le semi, j'augmentais finalement dans la descente vers le village,mon rythme et je passais en 1h42 au semi.
A chaque ravitaillement, je prenais soin de bien m'hydrater en gardant la bouteille d'eau avec moi aussi longtemps que je pouvais.
Plus les kms avançaient, plus j'accélérais et je me sentais bien.
Ce froid et cette hydratation m'obligea à m'arrêter pour uriner. Dur dur pour revenir dans le rythme mais c'était ca ou avoir une gêne , qui vous déconcentre.
Sur la partie du deuxième semi, je croisais Salva et Xavier, qui me fila un gel. J'avais pris un risque car ce type de gel, je ne l'avais jamais essayé. Comme quoi, tout est dans la tête.
Au passage à la base aérienne, j'accélérais encore mon rythme et je passais au 32 kms en 2h32.
Je croisais à ce moment là José avec son vélo.
Sur cette route longeant la base et vous amenant à Marly, j'augmentais encore ma vitesse et remontait des coureurs qui avaient explosés en vol. Le retour vers Metz et cette forme, vous donne la patate.
Et la vie est faite de hasard et rencontre imprévue. En effet, un copain Christophe , me croisa à 6 kms de l'arrivée et m'accompagna jusqu'à 300 mètres de la place de la république. Sur cette dernière partie, Christophe m'a permis de me relâcher et donc, encore augmenter ma vitesse.
Je ne pensais même pas pouvoir courir a ce rythme et je le remercie encore.
Sur le dernier km, je doublais Fabrice .
Quel pied de voir le panneau des 42 kms et de voir la foule et cette arche d'arrivée.
Je franchis la ligne d'arrivée en 3h18 et quelques secondes. Un chrono que je n'avais pas fait depuis presque deux ans.
Conclusion : pas de préparation spécifique + pas de gps + pas de pression= plaisir et chrono.
Comme quoi, il me faut cet état d'esprit là pour réussir l'UTMB.
Quelques moments de récupération à l'arrivée et je retournais à la voiture pour me changer et revenir voir les loulous.
Tout le monde passa la ligne d'arrivée et avec de bons chronos et surtout pour certaines louloutes, qui faisaient leur premier Marathon.
Voilà , mon 15ème Marathon se termina avec beaucoup de plaisir et d'émotions, que seul les marathons peuvent vous faire vivre.
Ma saison ne se terminera pas sur ce Marathon. Non, car entre temps, je me suis inscrit au Olne/Spa/Olne, un 69 kms mais de jour. En fait, une saintélyon mais sans lampe frontale et j'espère sans neige. Nous y serons une dizaine de loulous et cette course aura lieu le 24 novembre .
D'ici là, je vais courir le cross du républicain Lorrain le 17 novembre: la première course à fond et la deuxième, j'accompagnerais .
D'ici là, j'aurais peut être encore d'autres idées......
A bientôt