Participation à la deuxieme édition du night trail à Amnéville et j'en garderai des souvenirs.
Des bons et des mauvais mais ils resteront en mémoire.
Pourtant tout avait bien commencé avec un temps idéal et une bande de Loulous en pleine forme. Un campement de base qui donnait l'ambiance de la nuit. Coureurs solitaires ou pas, nous etions partis pour 14 heures de course a pied.
Paradoxallement, cette course commenca à m'exciter à quelques heures du depart. Mais,j'etais loin à penser que je passerai une sale nuit.Le top départ fut donné vers 20 h 10 après un breafing plus long que prévu. J'avais mon sac pour les sorties longues pour me mettre dans la " peau" d'une course sans tours. Mais le premier tour , je courais sans. Et , première erreur, ce tour fut bouclė en 40 minutes, trop trop vite. Et ce premier tour , j'allais, en quelque sorte, le payer plus tard. Coïncidence ou pas, mon système gastrique commenca à me faire à la tombée de la nuit.Xavier avait beau , essayer de me faire penser à autre chose, le mal était déjà la. Mais, je décidais de faire au moins dix tours et me dire, que si j étais en montagne, je devrais rentrer.
Les heures passèrent et les tours aussi . Vers 3 heures du matin, j'ai du vraiment me poser et essayer de faire passer ces maux. Assis sur une chaise, je commençais à grelotter et limite de l'hypoglycémie. Deux louloutes du campement , vu l état que j étais, ont commencé à m'occuper de moi avec couverture et aliments.
A ce moment là, j étais dans un état second et je sais pas trop ce que j'allais faire. Après avoir pris deux médocs, je repartais dans la nuit. Finalement, après un ou deux tours, je sais plus, je vomissais triples et boyaux. Encore une étape dans mon challenge qui se compliquait durement. Toujours Xavier, me proposait sa toile de tente pour me reposer et sque j acceptais volontiers mais en me disant , peut être , que je ne repartirais plus. Je me couchais tel que j étais même avec la lampe frontale encore à la tête.
Donc imaginez vous dans quel état je pouvais être. Au petit matin, je repartais faire mes tours et essayer de tenir jusqu a 10 h.
Le dernier fut sympathique car il a été bouclé avec tous les loulous.
- Dans des épreuves comme celles que j'ai vécu, je ne retiendrais qu 'une chose: la solidarité.